Ce fut un très beau défi à réaliser car les formes plus symétriques, les courbes et les lignes droites sortaient vraiment de mes habitudes en sculpture. En effet, Il est plus difficile pour moi de recréer des objets que des animaux. Un animal comporte des formes irrégulières où les défauts sont facilement camouflables par la fourrure ou simplement en faisant quelques petits ajustements dans mes proportions. Cependant lorsque nous parlons d’angles précis à respecter et de lignes droites, c’est très difficile de rester stable avec un outil rotatif qui vibre et qui menace à tout moment de faire « mordre » la mèche dans la matière.

Le plus gros défi dans cette réalisation a certainement été la roue de navire ou le gouvernail, qui comportait plusieurs pièces fines à tailler ce qui la rendait assez fragile. Une autre partie assez risquée à réaliser fut la mince corde de navire en serpentin à travers la pièce. Malgré la complexité de ces éléments que je n’étais pas habitué de sculpter, je pense avoir bien réussi ce défi. 

Ce fut vraiment un plaisir d’avoir pu donner une deuxième vie à ce panache d’orignal en créant quelque chose d’unique et à l’image de mon client. Dans ma prochaine chronique, j’ai bien hâte de vous présenter une de mes récentes pièces que j’ai expédiée au Texas. Un indice: Sud Texan.